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L’édito de septembre

Une aventure écojournaliste pour s’aérer les idées.

Nous sommes heureuses de vous offrir ces premières plumes. Chaque mois, nous vous proposerons gratuitement des informations écoféministes qui font la part belle aux cultures. Premier du genre et 100 % gratuit, notre journal durera le temps de cent collaborations. Parce que nous estimons que le journalisme est un métier d'utilité publique, de salubrité sociétale, nous avons à cœur de vous informer de manière écosociale. Parce qu'il est temps de remettre le vivant au cœur des débats.

Ecojournalistes, nous sommes dans le partage. Et parce que certain.e.s ne parviennent pas à « séparer l’homme de l’artiste », on ne voit pas pourquoi nous ne pourrions pas pratiquer ce métier comme on l’entend. C’est-à-dire et pour que l'on s'entende bien, avec la voix du cœur dans le traitement des sujets – en n’occultant pas les bases du métier : informer en répondant aux questions essentielles d’un sujet, selon un angle. Parce nous trouvons aussi qu’il est essentiel d’informer sur l’information. Parce que le journalisme est un métier. C’est le nôtre. A vie.

Chez Les Cent Plumes, nous sommes pour une presse libre. Nous sommes pour une presse qui informe. Nous sommes pour une presse indépendante. Nous faisons ce que nous pouvons et nous le faisons avec plaisir, honneur et fierté pour l’amour du métier.

Nous savons également que des consœurs et des confrères n’ont pas encore suffisamment de place dans les rédactions pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leurs compétences. Or se priver d'elles et d'eux nous prive clairement d'informations complètes. Nos combats sont aussi les leurs. Voilà pourquoi nous avons souhaité rendre notre support accessible à tout le monde.

Un.e écojournaliste traite toutes les infos sous un prisme écoféministe. Logiquement, cette aventure ne pouvait démarrer qu’avec des femmes. La preuve, nous l’avons fait. Et de façon gracieuse. Nous comptons sur la « profession » ou ce qu’il en reste pour comprendre que nous éditons gratuitement pour respecter un postulat écoféministe de base : l’égalité de traitement pour toutes et tous dans l’accès à l’information. Pour nous, journalistes, cela commence par le droit d’informer. Pour les autres, celui de l’être. En France, en 2021, et selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques, nous étions environ 90 % à disposer d’un téléphone portable – un chiffre qui atteint 94,1 % dans la tranche des 15 à 25 ans. L’aventure commence ici.

On vous la souhaite belle !

Les Cent Plumes ont signé la charte : « Un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique ».

Claudine Cordani et Maud Le Rest
Fondatrices des Cent Plumes