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TEST Quel.le féministe êtes-vous?

Le combat du féminisme est la reconnaissance de l’égalité entre les sexes, celle des droits. Mais le féminisme, ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air. Cette lutte égalitaire appelle à des valeurs qui émanent de profondes convictions. Parfois on sait précisément quel genre de féminisme on incarne. Parfois non. Voici un test en sept réponses pour faire rapidement le tour de la question: quel.le féministe êtes-vous? Une seule réponse possible. Prêt.e.s, partez?!
Par Carmelita del Sol

1. Vous êtes très nature et vous la respectez. La seule chose qui vous embête, ce sont les p’tites bêtes… surtout si elles piquent! En plus, les boutons, ça gratte et c’est moche…
a)
Je ne quitte jamais la ville, ça limite les risques.
b) Aucun problème, je m’enduis de la tête aux pieds d’un produit qui tue les insectes s’ils osent s’attaquer à moi.
c) Autant personne n’aime être leur cible, autant il me paraît impossible de se passer des insectes.
d) C’est vrai, il existe des limites à toute chose: la nature, OK, mais sans les piqûres! Je ne veux pas ressembler à n’importe quoi, non plus. J’ai une réputation «beauté» à défendre.
e) Rejeter une seule forme de vie sur Terre revient à les rejeter toutes. Les insectes sont à respecter comme chaque organisme vivant.
f) J’ai horreur des insectes, mais je fais comme si j’y étais indifférente au travail et en société. Par contre, une fois arrivé.e chez moi, je les traque… et je m’arrête seulement après les avoir tous écrasés.
g) J’ai grandi à la campagne, je trouve les insectes et leurs piqûres moins dangereux que les gens pervers des villes. Tout est relatif.

2. Lutter pour les droits des femmes est si important pour vous que vous avez parfois oublié d’autres causes, comme d’autres catégories de femmes…
a)
Cela a parfois été reproché dans l’histoire du féminisme, mais cela évolue. Aujourd’hui, l’inclusion de toutes les catégories de femmes devient peu à peu la norme. Il le faut.
b) C’est exactement ce à quoi je réfléchis depuis un moment. En effet, pour le rendre inclusif, il nous faut inclure tout le monde.
c) C’est vrai, mais on ne peut pas être partout. Et puis, défendre les femmes autour de soi, c’est déjà pas mal. Surtout si elles peuvent renvoyer l’ascenseur…
d) Ah, c’est intéressant en effet. Voilà qui va me faire réfléchir à la question.
e) Il faudrait déjà s’entendre sur le terme de «femme»… Peut-on considérer une femme transgenre comme une femme?
f) Je n’oublie personne relevant du vivant.
g) Ah bon, il y a plusieurs genres de femmes? Première nouvelle…

3. Si on vous dit «sororité», ça vous fait penser à quoi?
a) A une question: pourquoi veut-on attribuer un sexe à l’empathie, à la générosité? A-t-on besoin de connaître le sexe des gens pour leur tendre la main?
b) Ce mot ne figure pas dans mon vocabulaire. Mon credo, c’est chacune pour soi.
c) C’est important de se soutenir entre femmes. Sinon, qui le fera?
d) A un mot qui revient souvent, ça doit être à la mode. Je vais l’utiliser davantage en soirée.
e) A la solidarité entre femmes. Cela dit, si tout le monde était plus solidaire, nous serions gagnant.e.s humainement parlant.
f) Aucune idée. Avec mes copines, on n’a jamais prononcé ce mot-là. On préfère les commérages.
g) La sororité, c’est important, surtout en manif: on se sent plus fortes.

4. Une femme vous annonce sa promotion professionnelle, une collègue, une copine, une amie ou quelqu’un.e de votre famille. Comment réagissez-vous?
a)
Je trouve admirable de la voir mener carrière professionnelle et personnelle. Elle s’épanouit dans la vie, et son entourage aussi.
b) Je me demande de quelle couleur était le canapé sur lequel elle a dû coucher, une femme qui réussit c’est forcément louche…
c) Je me réjouis pour elle de cette si bonne nouvelle. Elle a obtenu le poste convoité et a travaillé dur., pour elle et pour les causes qui lui sont chères. Voir des personnes se réaliser et s’en donner les moyens est un signe d’espérance fort.
d) Je me demande comment elle va faire pour travailler plus avec deux enfants…
e) Je lui souris en rageant intérieurement… Cette promo, elle était pour moi ! (Même si je sais qu’elle est plus compétente, je suis jalouse, oui.)
f) Vous avez la preuve qu’on peut se réaliser en tant que professionnelle dans son domaine, comme le font les hommes depuis longtemps. Bon, c’est vrai, l’égalité salariale n’est pas encore devenu un sport national… Mais on avance.
g) Je la félicite, c’est important de valoriser les femmes dans le monde du travail comme ailleurs. Et c’est encourageant pour les autres.

5. Vous n’avez pas d’ami.e.s célibataires lorsque vous êtes en couple. On ne sait jamais…
a)
Absolument, on n’est jamais trop prudent.e.s dans la vie… Une infidélité peut si vite arriver.
b) N’importe quoi, ce n’est pas vraiment l’idée que je me fais du féminisme.
c) Tout à fait, je ne vais quand même pas me faire piquer ma copine ou mon copain par un.e féministe solo.
d) Opérer une sélection sur de tels critères, c’est déjà hiérarchiser le vivant. Cette pratique d’exclusion se situe aux antipodes de l’écoféminisme.
e) Au contraire, ça met un peu de piquant dans les dîners et les soirées. Même si ça crée parfois des tensions avec nos «moitiés». On peut bien rigoler, quand même…
f) Ah non, ce n’est pas le moment de laisser tomber les copines célibataires dès qu’on a rencontré quelqu’un.e! C’est pas sympa de faire ça, et c’est très égoïste.
g) Rejeter une ou des personne(s) parce qu’elle(s) vivent différemment n’est pas une position féministe honorable.

6. Vous marchez dans la rue quand vous voyez une personne battre un chien. Quelle est votre réaction?
a) Un chien, ça doit obéir. Sinon, il faut lui apprendre qui est le maître par tous les moyens.
b) C’est un spectacle insupportable et injuste. Je m’approche, et je lui demande pourquoi il le frappe. Portable en poche, je m’apprête à appeler un service de défense des animaux ou à le prendre en photo, faire une vidéo.
c) Ça me fait penser à la façon dont certains hommes traitent des femmes. Cette violence me met très mal à l’aise.
d) Quelle tristesse de voir ça… Malheureusement, le désir de soumission ne reste pas l’apanage des hommes. Pour être honnête, il existe aussi des femmes violentes.
e) Je suis plutôt chat, moi.
f) Si c’est son chien, cette personne peut bien faire ce qu’elle veut. Cela ne me regarde pas.
g) C’est un homme, cela ne m’étonne pas. Souvent, la violence est leur seul langage.

7. Vous avez préféré vivre seul.e plutôt que de devoir « rester avec quelqu’un.e» uniquement pour des raisons d’ordre financier. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie?
a)
Tant de choses auxquelles je ne m’attendais pas. Mais cela a été la découverte, également, d’une autre façon de vivre soi-même et avec les autres.
b) Décider de vivre seul.e, c’est accepter de vivre autrement. Avec une conscience globale des choses et des besoins. Par exemple, favoriser l’échange ou le troc permet d’éviter de passer par la case «achat». La décroissance, c’est aussi ça.
c) Tout, et cela m’a fait un bien fou! L’indépendance n’a pas de prix. J’encourage d’ailleurs chaque personne à faire de même. Alor, peut-être qu’on se reposera la question de l’égalité des salaires femme-homme d’un autre point de vue…
d) Pourquoi faire un tel choix ? Il est normal qu’un homme et une femme vivent ensemble. Et si l’homme gagne bien sa vie, c’est tout de même plus agréable.
e) Rien, car je préfère rester en couple.
f) Beaucoup de choses comme la taille du logement, le budget nourriture et sorties, mais je me sens bien mieux ainsi.
g) Je suis incapable de vivre seul.e.

Pour découvrir les résultats du test, suivez ce lien.